Historique

En 1988, un groupe d’amis musiciens pour la majorité meyrinois se retrouvait autour de Suzanne Bundschuh, pianiste, afin d’exécuter un concerto pour piano et orchestre de W.-A. Mozart.

Suite à ce concert qui devait être unique, l’envie de poursuivre le travail pour orchestre de chambre gagna plusieurs exécutants. C’est ainsi que l’association « Arcus-Caeli, Orchestre de chambre de Meyrin » fut créée.

Placé sous la baguette d’Emmanuel de Bourgknecht, avec qui l’orchestre présenta chaque année un programme différent, ce dernier eut le plaisir d’exécuter le « Gloria » de Vivaldi, un concerto de Mozart pour piano ainsi que le cinquième concerto brandebourgeois de J.-S. Bach.

Deux ans plus tard, Arcus-Caeli accueillit son nouveau chef, Philippe Girard et donna un concert en faveur de « Frères de nos Frères ». Ce fut sous la direction du chef de chœur Alvise Pinton que Arcus-Caeli accompagna la chorale de Perly dans la « Petite Suite Québecquoise ».

L’orchestre à nouveau sous la baguette de son chef Philippe Girard donna deux concerts, dont un en faveur de « Clair-Bois » avec la participation de François Guye, violoncelliste solo à l’Orchestre de la Suisse Romande.

Pour la première fois hors de nos frontières, l’orchestre donna un concert baroque en l’église de Gex. Ce programme fut complété et rejoué en octobre 1995 à Forum-Meyrin.

En 1996, les représentations du « Requiem » de W.-A. Mozart avec la participation de la chorale « Renaissance » remportèrent un grand succès.

De décembre 1996 à mai 2002, l’orchestre est sous la direction d’Igor Diakoff. Chaque année, deux concerts sont au programme, au printemps et en automne. L’accent est mis sur des œuvres classiques de Bach, Haendel, Schubert, Mozart, mais on cherche également l’approche de compositions moins connues, comme celles de Purcell, Holst, Barber, Sibelius ou Locatelli.

A plusieurs reprises, l’orchestre s’est présenté au public avec des solistes comme Marinette Extermann, Oswald Russel, Claude Régimbald, Gilles Landini, Nathalie Chatelain, Suzanne Bundschuh, John Turner et Martine de Boisjolly.

Pour l’an 2000, Arcus-Caeli se lança dans une grande aventure : une création en première mondiale. La partition composée pour l’orchestre de chambre de Meyrin par Alice Münch ne fut pas seulement jouée, mais nécessita également la participation d’un corps de ballet et de quatre danseuses et un danseur solistes. Ce fut une prestation enrichissante pour chaque participant et un concert spectacle d’un intérêt évident pour tous les mélomanes et amateurs de danse moderne.

Depuis le mois de mai 2002, Arcus-Caeli est à nouveau sous la baguette de Philippe Girard. Sous sa direction, l’orchestre a eu l’occasion de jouer avec plusieurs solistes, tels qu’Aurélie Banziger, Alexandre Diakoff, Linda Wittauer ou encore David Courvoisier.

Au printemps 2004, Arcus-Caeli a interprèté, avec les choeurs des collèges de Saussure et de Staël, Sensemayá, une grande cantate chorale en sept parties, de Philippe Dragonetti sur des textes du poête cubain Nicolás Guillén. Travail immense pour une partition remarquable.

En automne de cette même année, Arcus-Caeli s’est produit à Meyrin et à Lausanne avec le Chœur Symphonique de l’Université Populaire de Lausanne, sous la direction d’Yves Bugnon et de Stéphane Mooser.

C’est en été 2005 que l’orchestre a eu l’honneur de jouer pour la première fois au Victoria Hall de Genève, à l’occasion de la fête de la musique. L’acoustique de cette magnifique salle aura confirmé la très bonne tenue de l’orchestre. Deux très bons solistes étaient présent, Julie Fortier et Christophe Sturzenegger, pianistes, pour interpréter le concerto pour deux pianos de F. Poulenc.

Suite à une audition en septembre 2005, Arcus-Caeli a trouvé son nouveau chef en la personne de Pierre Tréfeil, avec qui l’orchestre a donné une œuvre qui a eu beaucoup de succès auprès des enfants, à savoir « Pierre et le Loup » de Prokofieff.

Pour l’avenir, Arcus-Caeli cherche encore à étoffer ses rangs. Le programme de son prochain concert en juin sera composé d’œuvres de Mozart et Beethoven. Pour l’automne 2006, suite à une invitation, Arcus-Caeli va collaborer avec une harmonie de la région pour interpréter des œuvres nécessitant les deux formations.